Histoire

 

Saint Étienne de Montluc doit son histoire aux Celtes puis aux Gallo-Romains et possède un blason et un logo ayant chacun une symbolique forte.

Les origines

Différentes découvertes archéologiques attestent que le territoire de la commune est occupé depuis au moins 4 000 ans. Mais les premiers témoignages d'occupation humaine datent du Paléolithique inférieur (antérieur à 300 000 ans).

Saint-Étienne doit probablement aux Celtes son nom de Mont-Luc : nos ancêtres auraient ainsi été soit sensibles à la lumière des buttes du Sillon de Bretagne ou aux feux qu'on y allumait ("Monte Lucis"), soit attachés à un lieu de culte druidique ("Monte Luci"), le Bois des Bonnes Dames, situé au nord-ouest du bourg, au-dessus de la Coletterie.

À l’époque gallo-romaine, un réseau très important de voies romaines fut créé, qu’on emprunte encore partiellement aujourd’hui sur de grands tronçons du GR3.

La paroisse de Saint-Étienne n'est mentionnée sur les parchemins médiévaux qu’en 1063, mais l'on suppose que c’est entre les VIe et IXe siècles que le toponyme chrétien de Saint-Étienne remplaça celui de Montluc, et après 1188, que Montluc fut adjoint à Saint-Étienne.

Le blason

Le Conseil Municipal opte, le 27 août 1949, sur proposition de l’abbé Paul Mercier, enfant du pays et historien, pour le blason du Seigneur d’Acigné, d'hermine à la fasce alésée de gueules chargée de trois fleurs de lys d'or et surmontée d'une couronne murale à trois tours. Le sens de ce blason à la fière devise : « Neque Terrent Monstra », qui orne la Mairie, est celui de la « fidélité bretonne alliée à la fierté stéphanoise et à la volonté d’entreprendre ».

Le logo

Le logo communal a été élaboré en 1988 sous la municipalité de Jean Redor.

Les figures et les couleurs ont été ramenées à leur plus simple expression : 

La ville, représentée par un rond plein, se trouve située entre deux masses striées, l'une faisant référence à la Loire (partie basse), l'autre au Sillon (partie haute).

Les lignes courbes au départ de ces deux masses, ont été placées pour bien délimiter la ville située "entre Loire et Sillon". La forme de ces lignes courbes, conjuguée à l'ensemble des deux masses striées, a pour but de représenter le "S" de Saint ainsi que les ailes des moulins omniprésents sur le Sillon de Bretagne. Le mouvement de ces ailes, dont la couleur brune symbolise l'agriculture stéphanoise, est donné par la forme italique de l'ensemble. Le rond plein de la ville sert également d'axe à ces ailes.

Les couleurs : bleu pour la Loire et les étiers, noir pour le centre de la ville, vert pour le Sillon de Bretagne, brun pour l'agriculture.